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DOTMARKET : L’agent Immobilier de vos transactions web

Tout d’abord, comment allez-vous et comment va votre famille en ces temps de COVID-19 ?
Mayane : Nous allons bien merci, nous avons tous la chance de travailler 100% online !
Parlez-nous de vous, de votre carrière et de la manière dont vous avez créé ou rejoint DOTMARKET
Mayane : J’ai un profil assez technique au départ, je suis sortie d’un master en intelligence artificielle mais je me suis très rapidement lancée à mon compte pour créer des projets entrepreneuriaux.
J’ai créé avec mon associé il y a plus d’un an DotMarket.eu, une marketplace permettant l’achat et la revente de business digitaux existants déjà (site internet, SaaS, Newsletters…). L’idée venait de lui et je l’ai rejoint dès le début car l’idée me plaisait beaucoup et je pouvais lui apporter les compétences qui manquaient à l’équipe.
Comment DOTMARKET innove-t-elle?
Mayane : DotMarket est la première plateforme en France à proposer un accompagnement complet sur l’achat ou la revente d’un business 100% digital. Nous agissons comme un agent immobilier, mais pour les sites internet (et business digitaux en général).
Il existe plusieurs plateformes qu’on appelle des « leboncion » du site internet, où chacun peut lister un site à vendre par exemple, et quelques acteurs indépendants proposant ce type de service à leur réseau depuis des années. Mais il n’existait pas encore de plateforme se positionnant comme tiers de confiance pour assurer la fiabilité et la sécurité d’étapes clés d’une vente ou d’un achat telles que l’audit, l’estimation précise d’un actif, l’activation d’un réseau d’investisseurs, la mise en place systématique de contrats de cession adaptés, le séquestre financier et la migration technique.
A terme, nous visons une place de leader au plan Européen pour être une belle alternative « locale » aux plateformes 100% anglophones.
Comment la pandémie COVID-19 a-t-elle affecté DOTMARKET et comment gérez-vous cette crise?
Mayane : Il y a eu une petite baisse lors du premier confinement liée à une incertitude, logique, des acteurs du domaine sur l’impact que cet événement pouvait avoir sur la pérennité des business en ligne. Mais finalement internet reste aujourd’hui le seul endroit « qui ne ferme pas ».
Certaines personnes sont en train de se tourner vers des business digitaux afin de rebondir suite à la crise. Et très rapidement après la fin du 1er confinement, nous avons observé un gros boost d’activité et d’inscription de nouveaux acheteurs en quête de business « crisis proof » dans lesquels investir.
Avez-vous dû faire des choix difficiles et quelles sont les leçons apprises?
Mayane : Le 1er confinement nous a forcé à beaucoup de patience surtout ! Mais aussi à devoir se recentrer sur des actifs à plus forte valeur ajoutée pour 1) rentabiliser les heures passées à auditer les business soumis à la vente et 2) proposer majoritairement des business plus « solides ». Nous aurions voulu maintenir une grosse part de sites « accessibles » (2 à 10 ou 15 000 euros), mais la crise de cette année et les impératifs financiers nous ont poussés à plus rapidement que prévu s’attaquer à des dossiers plus costauds.
Un mal pour un bien sûrement !
Comment gérez-vous le stress et l’anxiété pendant cette période et comment vous projetez-vous, vous et DOTMARKET dans le futur?
Mayane : Mon associé et moi avons l’habitude de travailler en remote. Nous travaillons de cette manière depuis de nombreuses années, et avons créé DotMarket avec l’envie que le remote fasse partie intégrante de la culture d’entreprise. Pour nous comme pour nos salariés. Tous les outils étaient donc déjà en place et il n’y a pas eu de période d’ajustement.
Il y a par contre forcément eu des éléments « psychologiques » à gérer, comme pour tout le monde. Travailler à distance, seuls chacun chez soi est une chose, ne pas pouvoir sortir, voir du monde en est une autre. Mais au global tout s’est bien déroulé et nous avons su rester focalisés sur l’important : maintenir un esprit d’équipe et continuer à avancer en faisant confiance à notre projet, notre équipe et nos partenaires pour sortir plus forts du confinement.
Qui sont vos concurrents et comment comptez-vous tirer votre épingle du jeu ?
Mayane : Nous nous démarquons de la concurrence en proposant un service premium et surtout couvrant toutes les étapes de l’estimation, l’audit, la vente et la transmission d’un actif digital. Nos concurrents sont plutôt axés sur le volume, via des plateformes en libre-service.
C’est ce rôle de tiers de confiance qui est recherché par nos partenaires acheteurs pour qui le travail d’audit et de sécurisation des étapes d’achat peut être un vrai casse-tête. Côté vendeur, notre expertise permet dans de nombreux cas d’obtenir un prix de vente sensiblement supérieur à celui qu’ils auraient obtenus en listant leur site sur une plateforme type leboncoin ou en menant eux-mêmes les négociations.
Un mot de la fin ?
Mayane : Le monde de l’achat / vente de business digitaux est encore très opaque en France. Peu d’éditeurs de sites ont une idée concrète de la valeur de leurs actifs, et encore moins de gens savent qu’il est possible d’investir dans des actifs digitaux pour obtenir des niveaux de rentabilité bien plus élevés que sur des placements classiques. Nous avons donc créé une newsletter intitulée L’Investisseur Web dans laquelle nous partageons chaque mardi des informations, conseils et actualités sur le domaine de l’investissement digital. C’est un bon moyen de commencer à s’informer sur le sujet et d’identifier des pistes d’investissement pour le futur !
Votre site web ?
Mayane : www.dotmarket.eu

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