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Sandra de Bailliencourt, Sparknews: « Nous avons dû revoir nos modes d’intervention, créer de nouvelles offres et nous tourner vers le digital »

Tout d’abord, comment allez-vous et comment va votre famille en ces temps de COVID-19 ?
Sandra de Bailliencourt: Merci beaucoup, je vais bien et ma famille se porte bien. Les enfants sont contents de reprendre l’école. De mon côté, je suis contente de voir l’activité redémarrer au sein de l’entreprise.
Parlez-nous de vous, de votre carrière et de la manière dont vous avez créé ou rejoint Sparknews
Sandra de Bailliencourt: Pendant 15 ans, j’ai développé différents types d’entreprises toute en lien avec l’innovation (tech) ou la communication. J’ai rencontré Christian le fondateur de Sparknews il y a 5 ans qui m’a proposé le poste de DG pour l’aider à développer la structure. J’ai beaucoup aimé son projet, l’ambition de générer de l’impact positif pour la société et pour la planète.
Après avoir travaillé dans l’économie traditionnelle, j’étais heureuse de mettre mes compétences au service des enjeux sociaux et environnementaux si importants à notre époque. Et aussi … je suis maman de 3 enfants.
Comment Sparknews innove-t-elle?
Sandra Bailliencourt: Sparknews innove tout d’abord par sa façon de transmettre la connaissance/ l’information sur les grands enjeux actuels. Nous préférons adresser les enjeux sociaux et environnementaux comme des opportunités, plutôt que comme des contraintes. En mettant en lumière des acteurs de terrain qui innovent en développant des solutions à ces enjeux, nous montrons que nous pouvons réinventer nos business, nos modes de consommation, nos modes de vie (…). Cette posture résolument optimiste me semble innovante, elle l’était en tout cas il y a 5 ans.
Nous sommes contents de mesurer qu’aujourd’hui cet élan, cette façon de penser, devient de plus en plus prégnante. D’autre part, nous innovons par notre façon d’agréger des écosystèmes. Nous incarnons bien cette maxime qui nous est chère « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin« . En rassemblant des individus qui souhaitent contribuer à cette transition , nous créons des coalitions engagées et porteuses de changement. Par exemple, avec le Club de l’Innovation Positive, nous réunissons tous les 2 mois 150 business leaders qui souhaitent réconcilier business et impact. Ou encore nous avons réuni les grands médias nationaux de 50 pays au sein d’une coalition, l’Impact Journalism Day, qui publie le même jour des suppléments sur des solutions du monde entier. Et le petit dernier né, nous avons lancé la Fabrique des Récits, une communauté d’artistes engagés en début d’année pour que leurs oeuvre nous proposent de nouveaux modèles culturels qui influencent nos vies.
Comment la pandémie COVID-19 a-t-elle affecté Sparknews et comment gérez-vous cette crise?
Sandra de Bailliencourt: Nous avons une activité très événementielle donc la pandémie nous a beaucoup affectés en ce début d’année. Nous avons donc dû revoir nos modes d’intervention, créer de nouvelles offres et nous tourner vers le digital. Mais le problème du digital, c’est que l’on perd de l’engagement. Il nous faut donc réfléchir à comment conserver cette dimension d’engagement malgré la distance. Mais au delà de l’activité, je pense surtout que la crise nous a naturellement reconnectés à l’essentiel. Ce dont nous avons fondamentalement besoin. et cela se traduit sous plein d’aspect…
Par exemple, nous avons quelques départs de collaborateurs pendant la crise qui ont souhaité retrouver une vie au contact de la nature ou plus associative. Ou encore, nous nous sommes recentrés sur les talents dont nous avions besoin pour aller au- delà de la crise et continuer à nous développer. Nous avons réalisé un profond travail de réflexion sur notre valeur ajoutée réelle et perçue par nos clients. Etre à leur écoute aussi de façon informelle pour capter leurs besoins. Et notre contribution est devenue plus évidente, plus forte, encore. Les entreprises ont besoin , tout particulièrement dans cette période difficile, d’inspiration, d’énergie positive, de sens et d’impact… Et ce sont bien ces ingrédients que nous leur apportons… Cette crise nous a permis à tous de nous poser les bonnes questions.
Avez-vous dû faire des choix difficiles et quelles sont les leçons apprises?
Sandra de Bailliencourt: Nous essayons d’avoir une vision claire de la fin de l’année. Nous ne nous voilons pas la face, nous savons que ça va être une fin d’année difficile. Mais nous avons une communication transparente qui permet d’avoir une relation sereine et d’instaurer un climat de confiance entre les collaborateurs. Le lien social, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise, est clé. Que chacun se sente une partie du dispositif et ayant un rôle à jouer pour faire avancer le navire.
Comment gérez-vous le stress et l’anxiété pendant cette période et comment vous projetez-vous, vous et Sparknews dans le futur?
Sandra de Bailliencourt: Nous préservons encore le télétravail mais nous continuons à maintenir du lien à travers des rituels : réunions hebdomadaires, réunions par pôle, réunions de managers… Nous essayons de rester connectés les uns aux autres pour éviter le sentiment d’isolement. L’équipe est assez jeune avec parfois des collaborateurs qui vivent seuls dans leur appartement. Le fait de continuer à développer de nouvelles idées, de nouveaux projets permet aussi à chacun de se redynamiser par rapport à son quotidien. La créativité est source d’épanouissement pour bon nombre d’entre nous.
Qui sont vos concurrents et comment comptez-vous tirer votre épingle du jeu ?
Sandra de Bailliencourt: Nous avons des concurrents assez différents et pas complètement “frontaux” notamment les cabinets de RSE ou encore les agences de communications qui se sont emparés de ces sujets sociaux et environnementaux, souvent de manière un peu opportuniste. Chez Sparknews, nous travaillons depuis 10 ans à la création une culture d’impact autour de ces enjeux. Nous avons une connaissance profonde et large de ces sujets grâce à notre réseau d’experts techniques, de scientifiques, de leaders d’opinion, d’entrepreneurs innovants.
Nous nous démarquons par la robustesse de nos contenus et notre vision ancrée par 10 ans d’existence et d’impact positif sur les sociétés. Et pour gage, notre vision est reconnue par B- Corp, Ashoka, ll’ONU…etc
Un mot de la fin ?
Sandra de Bailliencourt: Il y a toujours deux façons de voir les événements. C’est la métaphore du verre à moitié vide ou du verre à moitié plein. Cette crise nous apporte un verre à moitié plein qu’il faut savoir lire et transformer en énergie positive. C’est comme cela que nous allons continuer d’innover et inspirer au changement.
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