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No code Summit : entreprendre sans savoir coder, c’est possible

Construire un projet dans le digital, c’est facile quand on a les moyens de payer la prestation d’un développeur ou savoir soi-même coder un site ou une application mobile. Pour tous les autres, il y a le Nocode. Une catégorie d’outils numériques qui permettent à moindre coût et sans savoir coder de développer n’importe quel produit numérique : apps, site web, réseau social, CRM, marketplace…
Centres de formation, écoles, éditeurs de logiciel No Code, Freelance, Youtubeur spécialisé dans l’automatisation… Tout le monde du Nocode/Low Code s’est donné rendez-vous à Paris à la fin du mois de septembre. De nombreuses conférences sur la manière d’apprendre le No code, de s’en servir et pourquoi utiliser ces outils ont été dispensées. Mais qu’avons-nous retenu de cette première édition du No Code Summit ?
No code : plus rapide, moins cher et accessible
Avec la pénurie de développeurs, de nouvelles agences No code sont apparues. Elles mettent en relation des Maker (nom donné aux développeurs Nocode) et des entrepreneurs ou des entreprises pour réaliser des projets numériques. Besoin d’un nouveau site vitrine ? D’une marketplace ? D’automatiser les tâches à faible valeur ajoutée de vos salariés ? Bingo, le No code est fait pour vous. Moins chers que le prix des prestations des développeurs classiques, les Makers fabriquent pour vous et sur mesure les produits numériques qu’il vous faut. Présentes sur le salon, les agences Cube, Alegria.group et Code.store se sont imposées comme leader sur le marché et réalisent des prestations autant pour des startups de renom comme Qonto, que pour de grands groupes, des TPE et des PME.
Nocode Summit : Le Nocode oui, mais c’est mieux en open source
Nous avons rencontré Olivier Picciotto de Convertigo, un concurrent direct de Bubble, le géant du Nocode qui a rassemblé plus de 100 millions de dollars en levée de fonds cette année. Pour Convertigo, les solutions proposées par les géants du Nocode ont toutes le même problème ; elles ne sont pas open source. Ce qui est un problème, car une fois qu’une solution est construite sur ces plateformes Nocode propriétaires, l’utilisateur est à la merci de l’éditeur qui peut décider de changer ses prix du jour au lendemain. Convertigo protège ses utilisateurs d’une façon simple et efficace contre ce genre de problème : en open source le client peut décider de ne plus recevoir de mise à jour du l’éditeur est continué d’héberger, là où il le souhaite sa solution sans avoir rien à payer. Chaque leader Nocode sur le marché à son pendant en Open source et moins cher. C’est par exemple le cas de Baserow, une alternative à Airtable open source permettant de créer sa propre base de données en ligne sans expérience technique, sans développeur depuis son navigateur.
No Code Summit : faut-il utiliser les outils Nocode ?
Que ce soit en open source ou non, les outils No code ont un bel avenir devant eux. Selon Gartner, 70% des applications développées par des entreprises le seront en Nocode. Tout le monde y gagne, les employés qui peuvent, sans devoir attendre l’accord du DSI, se fabriquer leurs propres outils pour aller plus vite et plus efficacement dans leurs tâches à accomplir. Les entreprises, avec un budget moins important, peuvent développer de nouvelles ressources numériques comme des sites vitrine ou des marketplaces sans devoir appeler de développeurs. Et les entrepreneurs peuvent créer des POCs et des versions bêta de produits pour les tester sur le marché avant d’engager des frais de développement.

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